Football - Autres sports
27 août 2024
Le lancement de l’agence de presse Ouest Médias, en juillet 2002, est intimement lié au football puisque ce projet d’entreprise est né, dans l’esprit de son créateur, alors qu’il travaillait comme grand reporter photographe au sein du magazine mensuel Onze Mondial, à l’époque dirigé par Jean-Michel Larqué.
L’un des premiers clients – non presse – ne fut d’ailleurs pas le Stade Rennais mais le grand rival, le FC Nantes avec lequel le contrat se termina en 2008. Ouest Médias fut également sous-traitant du quotidien Presse-Océan quant à la couverture domicile et extérieur des Canaris jusqu’en 2015. Alors en Ligue 2, Angers SCO sollicita également Ouest Médias avec deux périodes de collaboration pour un total de dix années.
Initié – à l’été 2003 – par le directeur de la communication du SRFC – Jérôme Poupard –, le partenariat entre Ouest Médias et le Stade Rennais ne s’est jamais interrompu depuis… entre victoires, comme le sacre en Coupe de France (2019) et défaites (les finales perdues), les parcours européens avec des souvenirs marquants telles les affiches contre Arsenal ou Milan AC (2024), la consécration de jeunes talents (Dembelé, Camavinga) ou le suivi de la carrière de joueurs emblématiques (du centre de formation à la retraite), à l’instar de Romain Danzé !
Des milliers et des milliers d’images ont été réalisées : nombre d’entre elles figurent désormais dans la Galerie des Légendes au Roazhon Park. Avec certitude plus de 500 matchs de l’équipe brétilienne ont été couverts toutes les compétitions confondues, entre domicile et extérieur ; cela avec la participation de quatre photographes de l’agence au fil de cette aventure au long cours : Jean-Charles Druais et Nicolas Geslin, toujours aux côtés de Ouest Médias, Charly Triballeau, aujourd’hui staff AFP à New-York… et Pierre Minier.
Au fer rouge sur Youtube : ma photo préférée (Pierre Minier)
Les vingt années écoulées reflètent également l’évolution de la couverture des matches en images et la façon dont Ouest Médias a accompagné le mouvement voire l’a précédé. Au fil de l’apparition (et parfois disparition) des réseaux sociaux, de nouveaux usages et formats (le passage au format hauteur par exemple pour les stories)… l’agence s’est adaptée pour répondre aux besoins. Elle a développé très tôt des protocoles de transmission fiables et rapides pour garantir l’accès immédiat aux images par les community managers, en multi-formats, faisant de la couverture éditoriale en live – tout en préservant la capacité à fournir des archives complètes – le cœur de son offre de services.
Cette capacité à délivrer les fichiers en temps réel implique que les prises de vue soient techniquement parfaites en sortie de boîtiers car il n’est pas question de post-production en bord de terrain. D’autant plus à l’ère contemporaine des connexions – wire – RJ45 directes entre boîtiers et serveurs. C’est probablement la différence majeure entre un photographe issu de la presse qui applique les standards de l’actualité – soit zéro traitement – et un instagrameur qui applique ses presets sous Lightroom, changeant la nature de la photo.
Si la collaboration avec le Stade Rennais est structurante, elle n’est pas exclusive en termes de sports maîtrisés. Dans le cadre d’autres collaborations, notamment le contrat longue durée avec la Région Pays de la Loire, l’agence couvre un grand nombre de sports collectifs et individuels (elle assura d’ailleurs la correspondance grand Ouest du quotidien L’Equipe de 2008 à 2013 sous statut presse) et reste disponible pour des collaborations : rugby, basket, volley-ball, handball, équitation dont le jumping de La Baule, voile océanique et voile olympique, automobile dont les 24 Heures du Mans…
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